Bleach: The Last Beat
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Forum RPG sur l'univers de Bleach
 
AccueilRechercherDernières imagesConnexionS'enregistrer
Le Deal du moment :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où ...
Voir le deal

 

 Reveal the Sun - Part I

Aller en bas 
AuteurMessage
Sierra Tanaka
~ Jeune Demoiselle Perdue
Sierra Tanaka


Messages : 2
Date d'inscription : 21/02/2009
Age : 33

Reveal the Sun - Part I Empty
MessageSujet: Reveal the Sun - Part I   Reveal the Sun - Part I Icon_minitimeSam 21 Fév - 10:43

Malgré le fait que le manoir semblait bien entretenu et qu'il n' avait aucune poussière sur les meubles, la porte d'entrée grinçait en émettant un son des plus stridents et angoissants, comme si elle n'avait pas été graissée depuis plusieurs siècles déjà... Sierra s'arrêta un instant à l'entrebâillement de la porte, referma la porte, puis la réouvrit. Elle répéta ce geste une bonne dizaine de fois, se concentrant à chaque fois plus sur le son infernal que produisait les gonds en fer. Finalement elle abandonna : ce bruit ne la rappelait absolument rien, et insister ne servirait probablement pas à grand chose. Le jardin avait une plus grande étendue que le manoir et possédait une particularité non négligeable : il était arrangé selon un modèle britannique et ne possédait aucune des caractéristiques d'un jardin japonais. Ses eux se portèrent immédiatement vers d'immenses haies touffues de roses blanches qui semblaient ne pas avoir été taillées pendant un long temps. Chose encore plus intrigante, a côté de ces haies de roses figuraient de somptueux buissons taillés à la perfection et représentant soit des animaux, soit de fameux chefs de guerre. On reconnaissait assez aisément Napoléon grâce à son couvre-chef - chose étonnante, car les anglais ont tendance à haïr cette personne - mais aussi Sir Winston Churchill.

Au milieu de ce jardin, dans l'alignement de l'immense portail et du manoir, et entouré d'un petit bassin dont l'eau avait croupie et où les bactéries avaient proliféré, formant une épaisse couche verte sur la roche, trônait une immense statue de pierre représentant un ange à la coiffe touffue et qui semblait se lamenter dans la plus grande souffrance. Il avait les coudes posés sur ses genoux et enfouissait son visage entre ses mains, dans une expression suggérant le regret et la douleur. Sur le marbre qui figurait au pied de la statue, on pouvait lire en gravure d'argent ces mots : "Pardonnez moi mon père, car l'étoile du matin ne brillera plus sur les cieux, mais sur Terre." - Hêlel. Sierra s'arrêta un instant au pied de la statue et passa délicatement ses doigts sur la gravure. Même si elle n'avait aucun souvenir de celle-ci, cette statue provoquait chez elle une certaine forme de nostalgie ainsi qu'un léger pincement au cœur. Elle savait qu'elle avait déjà été en contact avec cette statue, ou du moins une statue similaire. Elle en était persuadée, mais était incapable de s'en souvenir. Une chose était certaine : cette statue avait un lien avec son passé, et elle comptait bien savoir quoi.

Elle s'assied quelques instants sur le rebord du bassin, une heure, ou peut-être même plus... Finalement, attendre ici ne servirait à rien, car elle avait beau essayer de s'en souvenir, rien ne jaillissait de sa mémoire. Elle se pencha au dessus du bassin et observa pendant de longues minutes son reflet. Elle avait la mine d'une personne rongée par le désespoir et la tristesse, tout comme la statue. Ses yeux étaient rouges et son visage blême. Au bout de ces quelques minutes de contemplation, elle se leva et se dirigea vers le portail; c'est à ce moment-là qu'elle eu un refoulement de souvenirs. Le temps d'une seconde, elle divagua, et dans son malaise elle entendit l'écho lointain d'une voix étrangement grave s'adresser à elle. Elle ne se souvient pas exactement des paroles que cette voix avait prononcée, à l'exception d'une phrase qu'elle n'avait pas comprise. "Lorsque Lucifer sera au Zénith, alors tu comprendras." Que pouvait vouloir dire cette phrase? Et qui pouvait être Lucifer? Elle s'évanouit.

Elle se réveilla en sursaut en découvrit au dessus d'elle un ciel qui était recouvert par les nuages et pleurait des larmes de crocodile. Combien de temps avait-elle dormi? Et que s'était-il passé au juste pour qu'elle s'évanouisse? Elle se souvenait vaguement de cette voix qui semblait encore résonner au fond d'elle, ainsi que des quelques mots qu'il avait prononcés tels que Lucifer, ou encore Zénith, mais rien d'autre... Elle serrait dans sa paume gauche un objet assez particulier qu'elle ne se souvenait pas avoir tenu entre ses mains avant son évanouissement. Il s'agissait d'un morceau de métal - probablement du fer ou du nickel - d'une épaisseur de 5mm, possédant une fente en son milieu et représentant un soleil avec des rayons incurvés. Sur la tranche du métal était gravé en lettres minuscules et dans une langue qu'elle ne connaissait pas ces mots : "Flammas eius lucifer matutinus inveniat: ille, inquam, lucifer, qui nescit occasum". Même si elle ne comprenait pas la langue, elle arrivait à la prononcer plutôt correctement, bloquant parfois sur certains mots. Elle fourra le morceau de métal sous sa robe, au niveau de la poitrine. A quoi est-ce que cet objet pouvait bien donc correspondre? Elle semblait l'avoir aussi déjà vu quelque part, mais où? Fatiguée et lasse de chercher, elle alla se coucher.

Elle se réveilla d'une heure bien matinale le lendemain matin. Le soleil commençait à peine à se lever et les oiseaux n'avaient pas encore entamé leur parade matinale; si bien qu'on entendait encore les bruits nocturnes résonner dans le manoir. La veille, juste avant de se coucher elle avait compris quelque chose : ce manoir n'était habité par personne d'autre qu'elle, autrement quelqu'un l'aurait retrouvée étalée sur le sol. Mais qui donc avait bien pu pratiquer la taille de ces buissons? Tout semblait encore si récent, comme si quelqu'un d'autre habitait avec elle, quelqu'un qui serait invisible à ses yeux tout comme elle le serait aux yeux de cette personne... Dans ce cas, cette personne n'était qu'une illusion et ne pouvait exister... A moins que ce ne soit elle qui n'existait pas... Aujourd'hui, elle irait visiter l'étendue urbaine qu'elle pouvait entre-apercevoir au loin. Cette ville devait certainement être liée à son passé, et elle y trouverait certainement quelques éléments de réponse, à défaut de retrouver toute sa mémoire. Si elle s'était réveillée dans ce manoir, ce n'était certainement pas une coïncidence. Deux heures plus tard, elle referma avec difficulté l'immense et lourd portail cuivré du manoir et prit la direction de la ville. A pied, il lui faudrait compter deux ou trois heures pour l'atteindre et si elle se pressait elle devrait pouvoir y arriver en une heure et demi. Mais elle n'avait aucune raison de se presser, son passé saurait l'attendre.

Arrivé en ville, elle jeta quelques regards à toutes les infrastructures qui l'entouraient. Elle ne se remémorait de rien... Questionner les gens serait une bien meilleure solution pour savoir si quelqu'un se souvenait d'elle. Mais elle n'osait pas aller vers les gens, de peur de les déranger ou bien que ceux-ci se souviennent d'elle comme d'une personne sans cœur. Mais la véritable raison pour laquelle elle n'allait pas vers les gens étaient que ceux-ci ne l'inspiraient rien; même si elle ne les avaient pas questionnés, elle savait pertinemment que ceux-ci ne la connaissaient pas et qu'elle perdrait du temps et aurait plus l'air ridicule qu'autre chose. Elle arpenta les rues durant toute la journée, scrutant chaque bâtiment, chaque objet, chaque échoppe, chaque personne qu'elle rencontrait... Mais rien de tout cela ne l'inspirait. Le soleil commençait maintenant à effectuer une lente descente par delà les montagnes, et elle ferait mieux de rentrer si elle ne voulait pas passer la nuit entre deux immeubles ou sur la route. Lorsqu'elle atteint la bordure de la ville et s'apprêta à s'en aller, elle eût une drôle de sensation qui semblait lui dire de retourner en ville.

Pouvait-elle simplement l'ignorer? Après tout, peut-être que quelque chose qui avait un lien avec son passé et qui n'était pas en ville pendant la journée venait d'arriver. Elle rebroussa chemin, en direction du centre-ville. A un moment, elle rencontra une drôle de peluche-lion télécommandée qui avait tenté de sauter sur elle. Par réflexe, elle l'avait envoyé avec violence s'écraser sur une poubelle. Qu'est-ce que la technologie ne faisait pas de nos jours? Il existait même des peluches commandables à distance... Lorsqu'elle arriva à un carrefour, elle aperçut la silhouette d'un homme qui se tenait légèrement cambré et qui regardait dans la même direction qu'elle. Elle ne pouvait distinguer son visage ni ses vêtements dû à la pénombre, mais quelque chose chez cette personne l'attirait... Qui était-il et que pouvait-il donc faire ici, en plein milieu de la rue? Il devait être suicidaire pour se tenir ainsi, il aurait pu se faire percuter à n'importe quel moment par une voiture.
Revenir en haut Aller en bas
 
Reveal the Sun - Part I
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Bleach: The Last Beat :: Tokyo :: Zone marchande-
Sauter vers: