Présentation du Capitaine du Kidô [En cours]

Prénom: Thierry
Age: 16 ans
Lieu d'habitation: Dans un appart' x)
Expérience RP: Deux ans de RP
Comment avez vous connu le forum: Top site



Eibon ne se distingue en rien par son physique qui est en somme tout à fait banal, il ne possède pas une carrure de combattant ou de guerrier. Sa musculature, qui reste cependant assez développée et ferme, est normale et ses pectoraux se dessinent facilement sur une charpente assez fine. D’une taille respectable, ses avant-bras sont assez développés et ses larges mains sont pourvues d’une dextérité chirurgicale. Eibon compense son manque de force physique par des réflexes et une vitesse élevée qui lui permettent de concourir avec des combattants aguerris, même si le combat au sabre n'est pas son domaine de prédilection.De nombreux tatouages recouvrent l’ensemble de son corps mais principalement ses bras. Arabesques compliqués, motifs rectilignes particuliers ou écrits mystérieux : l’ensemble de son corps est un agglomérat d’étrangetés qu’il se plait à exposer. Son teint de peau est assez particulier : une pigmentation unique, chaude et tirant sur le caramel. De nombreuses cicatrices sont visibles sur ses doigts. Sa démarche est assez nonchalante et sa présence ne sied vraiment pas à un individu de sa position. Sans dire qu’il est insignifiant, Eibon est quelqu’un de discret. Son physique est de sorte qu’il peut aisément cacher son jeu.

Son visage ovale possède un air mystérieux, son faciès malicieux semble perpétuellement lui donner une expression rieuse. Une impression renforcée par ses yeux en amande, aux pupilles profondément sombres. Une lueur de curiosité inquiétante brillant dans ses même yeux. Des yeux surmontés par de fins sourcils bruns. Sa peau est parfaitement glabre et son nez aquilin. Ses cheveux bruns sont coupés courts, ils descendent sur ses tempes en deux pattes finement taillées. Sa nuque quant à elle est dégagée. Il affiche le plus souvent un air ennuyé ou absent mais il n’est pas bon de le mettre en colère, il devient alors réellement effrayant. Il exhale de sa personne une aura de confiance tranquille qui est contagieuse.

Vêtu des habits traditionnels de capitaine du Kidô qui se résume à un long manteau bouffant à col haut et large de couleur bleu. Un manteau qui arbore le symbole du Kidô sur sa poitrine droite et gauche et qu’il porte par-dessus son uniforme standard de Shinigami. Il a cependant lui-même personnalisé l’uniforme en vigueur. Ainsi son shihakusho et son kimono sont sans manches et il lui arrive fréquemment d’opter pour une autre tenue. Un t-shirt sans manches et un pantalon très lâche à longue ceinture sont donc ses vêtements favoris. Il ne se dépare jamais de sa casquette à damier à laquelle est accrochée deux boucles de métal. Il se muni également de divers symboles ésotériques ou amulettes étranges.



Eibon Caphen est quelqu’un de profondément ambigüe et surtout hors du commun. Individu paresseux, égoïste et surtout peu ambitieux il est malheureusement un homme très intelligent, capable et surtout le meilleur dans sa catégorie. Un talent qu’il se refuse à exploiter, car pour lui tout accomplissements ou tâches est vain car voués à être un jour détruits. Ce n’est pas pour autant qu’il se dérobe à son devoir, il a conscience du poids qui pèse sur ses épaules de par les espoirs qu’on place en lui et son statut de shinigami. Il n’est pas quelqu’un de lâche, il a juste peur de l’échec ou des responsabilités. En effet il n’est pas quelqu’un de très confiant, même si c’est l’impression qu’il se donne et il a horreur de la pression. Selon lui il n’est pas des plus aptes à commander, cependant il met un point d’honneur à être le meilleur dans ce qu’il fait. Eibon ne fait pas souvent quelque chose mais lorsqu’il le fait, il le fait bien. Un comportement assez paradoxal en somme.

Curieux, intelligent, rusé et ingénieux, il repousse sans cesse ses limites. Son instinct le pousse ainsi souvent à s’intéresser à des choses dangereuses ou taboues : la hollowmorphose a ainsi monopolisé son intérêt. Il aime briser les interdits et ne sait pas toujours où sont les limites, sa conception du bien et du mal étant assez abstraite. Pour lui, tout le monde réside dans une zone grise que ce soit les résidants du Hueco Mundo ou Soul Society. Sa passion pour la science est sans limite et il en de même pour l’étude de la Nécromancie qui n’a plus aucuns secrets pour lui. Inconscient du danger, il prend rarement des mesures de sécurité pour lui-même mais n’aime pas exposer les faibles. Excentrique, il ne le cache pas et ses rapports avec l’autorité sont en général tendus. Il est cependant un homme d’honneur et qui respecte toujours la parole donnée.

Généralement d’un calme profond, il se met rarement en colère ou est rarement irrité. Il considère que ce genre de sentiments est une perte de temps. Perpétuellement dans un grand état de lassitude, il ne s’implique que dans ce qui touche à ses centres d’intérêts. Peu passionné par la politique, les affaires du Gotei 13 l’intéressent peu, mais il a de bons rapports avec le capitaine de la douzième division. En conclusion on peut dire que Eibon est un homme qui ne s’intéresse seulement aux sciences, ayant un attrait pour les matières occultes ou interdites et de nature calme et excentrique, par moments.

Scellé:
Partie de l’âme d’un Shinigami, le zanpakutô est inséparable de ce dernier. Il est censé refléter la nature profonde de son propriétaire et Eibon confirme bien cette règle. Oubliez les ornements superflus, les lames aux courbes compliqués et les gardes magnifiquement décorées. Sous sa forme scellée le zanpakuto se présente comme une lame bâtarde à la garde en bois. Une lame qui s’assemble parfaitement avec un fourreau également en bois, et qui permet d’en faire également un très bon boken. Plus courte qu’une lame normale, elle n’affiche rien qui montre un côté exceptionnel. Elle est pour Eibon qu’un simple outil pour sa défense, à dire vrai il n’a jamais réellement apprécié son zanpakutô ou plutôt l’idée d’avoir une partie de son âme complètement indépendante. Etant de nature à aimer avoir le contrôle, devoir être dépendant de son sabre pour se défendre lui est assez pénible.

Hormis une solidité et un équilibre remarquable, son tranchant n’est pas de l’ordre de celui des grandes lames et sa forme non plus. En fait le seul fait que l’on peut soulever et qui fait qu’il sorte de l’ordinaire est la couleur de son fourreau. Fait de l’ébène le plus noir, on ressent un certain malaise à le fixer trop longtemps. En fait on ne décèle rien de véritablement intimidant jusqu’à ce que son porteur se décide à le libérer. Une seule phrase transforme littéralement cette lame d’apparence inoffensive en un outil de destruction mortel : « Tranche les cieux, Kazewameku »

Shikai:


Le zanpakutô d’Eibon Caphen sort véritablement de l’ordinaire sous sa forme libéré. Il est dit qu’il n’existe pas deux zanpakutô identique à Soul Society : se montrant sous la forme d’un imposant shuriken à longues lames courbes rétractables il est vrai qu’on n’imagine pas un seul instant en voir pareil exemplaire quelque part. Lames sombres courbes et acérés, elles se dénombrent au nombre de six et se déploient autour d’un disque qu’il peut empoigner à une main. Une chaîne part du centre de ce même disque et lui permet d’envoyer son zanpakutô comme une arme de jet. L’arme peut être lancé ou les lames rétractées pour servir d’arme de corps à corps. Cependant ce n’est pas dans sa forme particulière que réside son pouvoir. Chaque lame possède une fine entaille en son centre, le vent qui pénètre dans ses fentes trompe les sens de l’adversaire lui donnant l’impression que le vent hurle.

Hypnose ? Jeu de passe-passe ? Non. Son pouvoir est bien réel. Avec des lames normales le son ne serait pas aussi fort. Son zanpakutô possède la faculté de transformer ce bruit en de véritables ondes de chocs, aussi il n’est bon pas d’établir un contact direct avec l’arme. Les vibrations étant aussi néfastes pour la lame que pour le corps. Eibon est pour sa part immunisé par le bruit, étant habitué à son maniement et épargné par l’esprit de son arme. Kazewameku se présente en effet comme un esprit joueur et malin qui n’accorde pas facilement son pouvoir. Se présentant comme un esprit du vent féérique et changeant, il n’a pas de forme à proprement parler et peut en revêtir plusieurs. Il se soumet difficilement mais reste très attaché à Eibon.

Bankai:

Trop fainéant pour pousser son niveau de maîtrise jusqu’ici, Eibon n’est pas encore parvenu au second état de libération.



La vie est étrange, elle choisit parfois de faire vivre des gens innocents dans de véritables enfers, les condamnant à une éternité de supplices et de douleur. Eibon a fait partie de ce genre de personnes. Le Rukongaï regorge d’orphelins, de voleurs, de truands et autres tueurs. La vie y est dure et la misère est le lot de chacun. Le jeune homme qui allait devenir bien plus tard le capitaine du kidô, et un des plus talentueux de sa génération, a donc connu comme de nombreux autres les affres de la faim, de la peur et une pauvreté innommable. Le contact avec la réalité fut dur pour le jeune garçon. Qu’avait-il fait pour vivre dans un pareil enfer ? N’était-il pas censé être au paradis ? Alors il se devait de gagner des terres plus clémentes. Si le niveau soixante-quinze n’était pas le plus plaisant, il arrivait à y vivre, sa survie n’était plus une lutte de tous les jours. N’étant plus que l’ombre de lui-même, il comprit qu’il lui fallait se regrouper avec d’autres pour espérer survivre. A peine âgé de huit ans, il connaissait déjà les bases de manipulation de l’énergie spirituelle. Une énergie qu’il mit à son service pour voler. Il acquit une certaine réputation, et devint très vite le chef d’une bande de gamins qui écumaient les bas quartiers.

L’enfant parvint à subvenir à ses propres besoins et à ceux de ses camarades, mais cela ne le satisfaisait pas. Il en avait assez d’une vie morne et ennuyeuse, où l’instant présent n’était que l’unique préoccupation. Le jeune homme, âgé de seize ans, avait envie de penser au lendemain. Il abandonna son groupe de voleur et s’éclipsa dans la nature. Il voyagea dans plusieurs cercles du Rukongaï, améliorant son art de maîtrise spirituelle et étudiant ce qui l’entourait. La vie était simple et tranquille, il fallait bien un événement majeur pour y mettre un terme. Tel était sa destiné. Le Seireitei venait de subir un choc comme jamais il n’en avait connu. La rumeur de la disparition de plusieurs capitaines de division et de leurs lieutenants, ainsi que celles des officiers de la division des nécromanciens, se répandit comme une traînée de poudre dans le Rukongaï. Le Goteï 13 avait besoin de sang neuf pour restructurer ses troupes et affirmer son pouvoir, il était hors de question que leurs ennemis Hollow puissent profiter de cette faiblesse. Eibon se porta volontaire pour le recrutement de masse, juger apte on l’envoya à l’Académie des Arts Spirituelles. Une vie meilleur l’attendait, mais une vie plus palpitante également.

Génie. Tel fut le terme employé lorsqu’il fit la démonstration pour la première fois de sa maîtrise de son énergie spirituelle. Si celle-ci n’était pas exceptionnellement élevée, il en avait un contrôle absolument parfait, une précision chirurgicale qui le désignait comme un parfait candidat dans la manipulation du Kidô. S’il se releva être un médiocre combattant au sabre, sa maîtrise des arts du Kidô était sans pareil. Un tel don attira l’attention de la division. Elle venait d’être amputée de ses deux plus grands leaders et avait désespérément besoin de nouvelles recrues prometteuses. On s’intéressa de très près au jeune homme mais on le laissa terminer son cycle. Il acquit son diplôme en peu de temps, il ne semblait pas sortir du lot. Au vu de son esprit scientifique et de sa brillante intelligence, on le détacha auprès de la douzième division. Division que venait tout juste de reprendre Kurotsuchi Mayuri, l’ancien vice-directeur du Bureau de Développement Technologique. Repérant le potentiel du jeune homme, il le nomma à un poste d’étude sur les hollows. Nul, même pas lui, ne se doutait alors à quoi allait aboutir ses études.

Entreprenant et enthousiaste, Eibon entreprit de mener ses expériences sur le terrain même : le Hueco Mundo. Il ne se doutait nullement de ce qui allait l’attendre. C’est ainsi qu’il accompagna plusieurs escouades de la deuxième division sur le front. Là-bas il y fut forcé de s’améliorer, ceux qui le considéraient alors comme un simple petit scribouillard changèrent très vite d’avis. C’est dans des conditions particulièrement tendues qu’il acquit le Shikaï. Ses compétences de scientifique et de médecin furent particulièrement bien appréciées. Pour lui le terrain était fertile en informations : il étudia la composition du reatsu si particulier des Hollows, leurs diverses techniques et surtout la Hollowmorphose. Il remarqua très vite les changements progressifs qui affectaient les shinigamis qui avaient passés trop de temps en territoire Hollow. Il fit de lui-même des recherches sur le sujet et découvrit une vérité bien trop dérangeante pour Soul Society.

On le jugea dangereux pour le Gotei 13, il en savait beaucoup trop. On envisagea un moment de l’envoyer au repaire des asticots, mais ses dons en matière de Kidô devenaient bien trop précieux. La division des nécromanciens a bien plus d’influence qu’on ne le croit, il fut transféré dans cette unité spéciale et disparu de la surface du Seireitei. Dire que son entraînement fut dire est un euphémisme : sorts d’incantations, préparations spéciales, invocations, techniques de liaisons…Tout ce qu’il savait déjà on le lui réapprit. On fonda de grands espoirs sur lui et il se révéla à la hauteur, du moins sur le plan de la performance. Il ne comprenait pas pourquoi on l’avait enlevé à sa division et tentait sans cesse de dérober à son devoir. Il fallut un choc important pour le convaincre à rester. La trahison d’Aizen Sosuke et de deux autres capitaines plongea le Seireitei dans le chaos. Plus important encore, le vol du Hogyoku. Il n’avait pas d’autres choix que d’accepter le destin qui lui était réservé à présent.

Il continua à se former, de lui-même puisqu’à présent ses professeurs ne pouvaient plus rien lui apprendre. Il devint un expert en matière de sceaux et on accepta de lui enseigner les techniques interdites. Il fit plusieurs expériences sur le kidô et fit plusieurs expériences sur son propre corps. Enfin, il accéda au statut de Capitaine du Kidô alors que la guerre entre Aizen et la Soul Society était déjà bien engagé. Il participa à l’élaboration avec Urahara Kisuke d’une réplique de Karakura. Après la défaite d’Aizen et la réorganisation complète du Goteï 13, il prit pleinement mesure de ses nouvelles fonctions et accepta son rôle. A présent il s’intéresse toujours autant à la Hollowmorphose et s’aventure toujours plus loin dans l’interdit.

Bienvenue \o/
Et bonne chance pour ta fiche, que au passage, j'ai adoré! Hâte de lire la suite, surtout si tu décides de faire l'histoire

Les ombres se mouvaient à une vitesse telle qu’elles en devenaient flous. On pouvait à peine discerner leurs silhouettes à travers l’entremelas de branches en quartz qui constituait le bosquet sauvage, repaire d’une horde d’Adjuchas et autres Gillian. S’arrêtant un court instant pour reprendre une nouvelle impulsion, les membres de l’escouade de patrouille de la deuxième division du Goteï 13 ne pouvaient se permettre de perdre du temps. L’attroupement gigantesque de Hollows qui étaient à leur poursuite avançait avec nettement moins de discrétion et de grâce. Tel un rouleau compresseur énorme, ils écrasaient sans distinction la végétation environnante ou leurs propres camarades, qui n’étaient pas assez rapides ou vifs pour suivre la cadence. Les Menos Grande constituaient l’arrière troupe, tels d’immenses colonnes noirs, leurs masques blancs grand ouverts révélant une rangée de dents parfaitement plates. On pouvait voir dans les bouches de certains, des lueurs rouges plutôt inquiétantes. Bien que nombreux et plutôt imposant, ils n’étaient pas le réel danger qui guettait les shinigamis en fuite.

Ne laissant derrière eux qu’un son sourd et une vague présence dans l’air, les Adjuchas étaient bien plus intelligent et puissants que leurs semblables Menos. Disposé de manière à encercler le groupe de shinigamis, ils ne leurs laissaient aucun répit. Le sonido était un des attributs que l’évolution leur avait accordé : une nouvelle manière de se déplacer qui pouvait rivaliser avec le shunpo des membres de la deuxième division. Ajouté à une force brute et une intelligence primaire bien plus développée que celle de leurs congénères, ils allaient être bien plus coriaces. Les risques du métier, pensa Eibon alors qu’il prenait appui sur une branche de quartz pour s’élancer une nouvelle fois en avant. Son épée dans la main, il s’était enroulé la tête d’un turban noire qui ne laissait entrapercevoir que ses yeux. Une pratique que ses nouveaux camarades avaient insisté qu’il adopte. En somme c’était assez stupide puisque les nerfs de recherche des Hollows semblaient être du même ordre, sinon plus puissants, que ceux des shinigamis. Une donnée intéressante qu’il avait annotée dans plusieurs de ses rapports.

Un camouflage physique était inutile face à de pareils prédateurs. Ils étaient sur leur territoire et n’étaient plus que du bétail à leurs yeux. Du bétail avec une âme particulièrement appétissante sans aucun doute. Leurs poursuivants commençaient à se rapprocher dangereusement. Eibon fronça les sourcils et s’obligea à accélérer la cadence, dans un souffle il dépassa son camarade. Le vrombissement annonciateur d’un Cero vrilla l’air, et un souffle d’énergie pure réduit le shinigami qu’il venait de disparaître à l’état d’atomes. Pas de chances, mais lui aussi devait connaître les risques du métier. La végétation de branches devenaient de plus en plus denses, les Menos Grande ne suivraient sans doute pas, mais les Adjuchas venaient de trouver un terrain particulièrement plaisant. Il était temps d’en finir, et tout le monde semblait être de son avis. Les shinigamis se dispersèrent de concert dans plusieurs directions. Eibon choisit de remonter vers le haut, courant sur un tronc il espérait prendre assez de hauteur pour attaquer efficacement. C’était sans compter l’instinct de ses poursuivants.

Le reatsu de son adversaire était presque palpable. Eibon n’était pas du genre à aimer être pris en chasse, d’un geste leste il dégaina sa lame et sauta en arrière, pour faire front à son adversaire. Celui-ci était clairement visible, il était vraiment laid. Semblable à un serpent, il se mouvait avec célérité et ne semblait pas posséder de bras. Un avantage pour lui, il ne pourrait pas se protéger. Sans faire mine de se concentrer, il plaça sa lame devant lui et clama :

-Hado no sanjuu ichi ! Shakkahou !

Une boule de feu d’un rouge aveuglant partit vers le Hollow. Laissant derrière elle une odeur d’ozone elle fonça vers sa cible, qui l’évita aisément vers le côté droit. Un côté que son opposant venait tout juste d’atteindre, et qui put plonger sa lame vers le haut de son crâne et terminer son mouvement en un geste vertical bas. Tranché en deux, l’Adjuchas se volatilisa en particules de reatsu sombre. Il restait encore des ennemis. Sans feindre la moindre pose Eibon bifurqua vers la source d’énergie spirituelle la plus proche. En pleine prise avec un de ses camarades, une espèce de crocodile mutant semblait sur le point d’en finir. Une entaille verticale qui le trancha de haut en bas mit fin à ses velléités. Il n’en restait plus qu’un.

Hurlant et grognant, la bave aux lèvres, il n’était vraiment pas accommodant. Un premier échange, qu’il réussit à dévier de justesse à l’aide sa lame, réussit à le convaincre qu’il ne l’aurait pas par la force brute. Il prit appui sur un front et s’élança de nouveau :

-Bakudo no sanjuu ! Shitotsu sansen !

Trois lumières aveuglantes apparurent dans le vide et foncèrent vers leurs objectifs, ils clouèrent efficacement l’épaisse carcasse du hollow contre l’épaisse écorce d’un tronc de quartz. Il n’eut pas l’occasion de crier sa fureur plus longtemps, d’un coup de lame bien placé Eibon venait de le réduire à un silence éternel. L’excitation du combat était tombée et deux autres de ses camarades avaient succombé, la fatigue d’avoir usé de deux sorts de Kidô aussi élevé commençait à peine à se faire sentir, mais il savait qu’il paierait un plus lourd tribut ensuite. Ils n’avaient pas le temps de pleurer les morts ni de s’arrêter, ils étaient en terrain hostile.

-Si vous vous décidez un jour à quitter la douzième division, rejoignez la deuxième officier Caphen !
Les paroles du chef d’escouade le touchèrent mais il ne put se résoudre à cacher un sourire.
-Non merci chef, et puis vous savez…je suis un scientifique avant tout…

Et d'une.

Tu as ma voix pour etre Capitaine du Kido. Ensuite, on verra ce que les autres diront. Ton zanpakuto est pas mal, je suis fan. Bonne fiche dans l'ensemble. Bon RP, au plaisir de te défon... tomber dessus !

Bah c'est très sympa tout ça.

J'ai pas de méchanceté à dire.

Et de deux vois donc.

Tu es validé.