[Fiche Exemple] -°~°. Ware ga... Kurayami. Watashi wa... Dark Ezeckiel desu! .°~°-

/.¤~\ Présentation Hors Rôle Play \~¤./

¤ Prénom : L. Cette initiale vous suffira.
¤ Âge : À quoi vous servirait de le savoir?
¤ Lieu d'habitation : Dans le vide qui sépare tes deux oreilles.
¤ Expérience RP : Meuh.
¤ Comment avez vous connu le forum ? : Somewhere in time.

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/.¤~\ Présentation Rôle Play \~¤./

[Fiche Exemple] -°~°. Ware ga... Kurayami. Watashi wa... Dark Ezeckiel desu! .°~°- Dark10

. o •. ( Dark Ezeckiel ) . • o .

~¤.: To Feel Something, To Feel Nothing ~ Fly Me To The Moon :.¤~

[Fiche Exemple] -°~°. Ware ga... Kurayami. Watashi wa... Dark Ezeckiel desu! .°~°- Z25wp3yn8

¤ Nom : Ezeckiel.
¤ Prénom : Dark.
¤ Âge : Trop pour toi.
¤ Race : Shinigami.
¤ Rang : Capitaine de la Septième Division - Rang 5.

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|| Portrait Physique ||

De taille modeste, efflanqué et doté d'une carrure des plus faible, qui croirait que c'est sous cette apparence de frêle adolescent que se cache l'un des plus puissants capitaines de la Soul Society? À n'en pas douter, Dark est l'un des meilleurs exemples pour le proverbe "l'habit ne fait pas le moine". Doté d'une taille comparable à celle du capitaine de la 10ème division Hitsugaya Tôshirô, il y est souvent comparé, tant au point de vue physique qu'au point de vue des talents déployables. Pourvu d'une silhouette longiligne, Dark est un jeune homme somme toute assez svelte sans pour autant verser dans l'anorexie. Léger, il se retrouve donc doté d'une grande agilité, qui s'ajoute à la souplesse et aux capacités physiques surprenantes dont il peut faire preuve. Son visage aux traits fins est joliment encadré par ses longues mèches couleur corbeau,coupées mi-long, qui retombent doucement sur ses clavicules et se prolongent légèrement sur sa nuque jusqu'à une demi-dizaine de centimètres sous les épaules. Vraisemblablement de sang japonais, cette spécificité est appuyée par la blancheur d'albâtre de sa peau au teint frais et délicat, d'une douceur satinée. Lorsqu'il ouvre les yeux, ce sont deux pupilles d'une profonde couleur mauve scintillante qui se révélent à la vue de tous. Son regard d'améthyste perçant semble lire dans votre esprit dès qu'il se pose sur vous, vous transperçant et allant chercher dans vos pensées jusqu'aux plus inavouables secrets. Ses longs cils renforcent l'impression ambigüe qui émane de son être, renforçant encore son apparence androgyne qui, bien que quelque peu surprenante, fait de lui l'un des gradés les plus appréciés par la gent féminine du Seireitei.

Ayant hérité du manteau de capitaine laissé par Komamura, qui était un véritable titan, il n'eut guère d'autre choix que de s'accomoder de la taille importante de l'habit officiel. Ainsi, bien que cela puisse paraître peu respectueux des réglements de la Soul Society, il fit tailler celui-ci de sorte à pouvoir l'enfiler par-dessus son kimono noir.Celui-ci disparait donc sous une espèce de pull aux manches longues et une sorte de pantacourt blancs, qui font apparaître dans son dos le symbole de la septième division dont il a acquis le poste de capitaine. L'on remarque toutefois un discret symbole rouge rosé en forme de coeur dans le coin gauche en bas de cet habit, témoignage d'affection de la demoiselle shinigami qui accepta la tâche de transformation du manteau de feu Komamura. Appréciant le motif, il décida donc de le conserver -à la plus grande joie de la jeune fille-, ce qui lui donne une touche d'originalité supplémentaire. Il est à noter que la manière dont les manches du vêtement, quelque peu trop amples pour lui, camouflent partiellement ses mains suffisent à accentuer la crainte que certain ont de lui en raison de la curieuse aura qui se dégage de son être malgré son physique peu imposant. D'ordinaire inexpressif, il est assez rare de le voir afficher ses émotions. Ses lèvres fines ne laissent que rarement paraître un sourire sincère, il est vrai. Néanmoins, la mine boudeuse et l'expression mélancolique qui occupent d'ordinaire ses traits fait ressentir une certaine compassion à son égard, bien que l'origine de celle-ci soit totalement inconnue à ceux qui viennent à la subir.

Malgré son physique peu sportif, il est doté de capacités physiques rare pratiquement identiques à celles des animaux. Bien que peu développée, sa musculature reste acceptable contrairement à ce que l'on pourrait supposer à première vue et est agréablement dessinée, complétant son physique sympathique à la vue. De fait, il peut se déplacer à très haute vitesse sans être forcé de recourir au shunpô. De même, sa force physique, son agilité et sa souplesse sont peu communes, ce qui lui vaut la particularité d'avoir développé un style de combat acrobatique. Fort comme un rhinocéros, doté de la souplesse et de l'agilité du singe et de la rapidité du guépard, il parait véritablement tout droit sorti des contrées sauvages. C'est ainsi que lors des affrontements, il semble jouer avec son adversaire à la manière d'un chat titillant une souris de la patte avant de la croquer. Il est donc extrêmement difficile de le toucher lors d'un duel, et encore plus de triompher de lui. Naturellement doué pour le combat, il faut admettre que même sans recourir aux libérations, il se trouve bien classé parmis les guerriers les plus puissants du gôtei. Ainsi, sa réputation n'est plus à faire.

|| Profil Psychologique ||

Malgré son apparence juvénile, le capitaine de la septième division est pourvu d'une intelligence, d'une ruse et d'une inventivité d'exception. Doté de capacités mentales de niveau équivalent à celle de ses capacités physiques, il est assez facile d'exprimer sa vivacité d'esprit par son don certain pour la stratégie lors des affrontements. En effet, même lors de ceux-ci, il s'efforce à rester calme, posé et pragmatique, ce qui lui permet d'élaborer un moyen de vaincre son adversaire sans devoir recourir au maximum de ses forces, chose qu'il évite pour des raisons citées précédemment. Malgré sa vraisemblable amnésie, il reste doté d'une culture vaste et étonnante en raison de son apparence d'adolescent qui lui confère une réputation de "sage" assez surprenante en raison de ce même aspect.

D'un calme absolu et d'une grande douceur, il lui arrive souvent d'être comparé à l'ex-capitaine Jyuushirô Ukitake. C'est peut-être bien là l'un des fruits de son entraînement avec celui-ci, qui s'est chargé personnellement de son apprentissage en tant que shinigami lorsque Dark vint le visiter dans sa demeure jadis. Cela sera explicité plus en détail dans l'histoire du personnage, mais il reste à retenir que l'influence de l'ancien capitaine de la treizième division est régulièrement perceptible chez le jeune homme. Doté d'un humour fin et précis, il est assez rare qu'il perdre sa bonne humeur contagieuse qui pousse quotidiennement un léger sourire à flotter sur ses lèvres, volontairement ou non. De même que son mentor, il est de nature à tenter de voir toujours les choses de manière positive et ne se laisse pas dominer par ses émotions, peu importe leur intensité et l'impact qu'elles ont sur lui. C'est un jeune homme droit et attentif doté d'un grand sens de la justice et de la loyauté, comme se doit d'en avoir celui qui porte le titre dont il est le détenteur.

Persévérant, il ne se laisse jamais abattre et la lumière de l'espoir ne s'efface jamais de ses pupilles. Il est du genre à se battre pour ses convictions jusqu'à la mort s'il le faut et rien n'y changera quoi que ce soit. Malgré son sérieux et son sens profond des responsabilités, il demeure tout de même assez enfantin par moment. Il est notamment très friand des sucreries et patisseries en tous genres, dont les demoiselles se servent généralement pour l'amadouer ou tout simplement pour avoir sa compagnie le temps qu'il dévore les mets qu'elles lui auront offert. Il est assez apprécié de la gent féminine, qui a tendance à le poursuivre, et de ce fait assez peu aimé des hommes en manque d'amour qui voient en lui un ennemi tant il paraît les attirer. En dépit de cela, il est assez apprécié par les shinigamis, plus particulièrement par les membre de sa division, seuls témoins à ce jour de son bankaï en sus des capitaines, et donc tout d'abord reconnu pour sa puissance terrifiante, mais ensuite apprécié en raison de ses qualités des plus satisfaisantes.

Il arrive néanmoins qu'il perdre contenance lors des combats lorsque son adversaire le pousse à bout moralement parlant. Dans ces cas-là, il se change en véritable démon qui n'aura de cesse de frapper son adversaire jusqu'à ce que mort s'ensuive, le réduisant en charpie. Assoiffé de sang, il se retrouve dans une condition proche de celle de la bête sauvage et dilapide son énergie spirituelle sans compter, n'ayant plus pour seul but que de donner la mort à celui qui aura provoqué le déchaînement de son courroux. Lorsqu'il se trouve dans cet état, il est des plus déconseillé de s'approcher de lui, au risque d'être victime de sa crise de folie meurtrière durant laquelle il ne fait plus de distinction entre amis et ennemis, se contentant d'éliminer sans plus de scrupules ceux qui le gênent ou tente de l'apaiser. Une fois revenu à la raison et réalisant ce qu'il a fait, il reste prostré plusieurs jours durant, méditant en silence dans la solitude pour tenter de faire disparaître de son esprit ce genre de comportement des plus malsains et dangereux.

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|| Zanpakutô ||

Le shinigami le porte au niveau de la taille, noué nonchalamment dans son dos au niveau de la taille. À l'instar de son propriétaire, il reste de taille modeste, qui permet de l'apparenter à un wakizashi, ou sabre court. Cette spécificité est volontaire, car, selon lui, il lui est plus aisé de manier un zanpakutô réduit à cette taille. Tenant compte du style de combat acrobatique du jeune capitaine, il est vrai que cette forme est très adéquate pour lui. Le fourreau, bien qu'assez simple, reste de très bonne facture et en impose par la beauté de sa simplicité. En effet, malgré son apparence épurée, il reste l'un des sabres reconnus comme étant les plus beau de toute la Soul Society. Totalement noir, la seule ostentation qui vient trancher cette teinte parfaite est l'idéogramme du crépuscule qui se dessine sur l'embouchure de l'étui, brillant d'un blanc immaculé scintillant. La méticulosité du propriétaire du garde-meurtre se voit à sa propreté parfaite, qui lui confère une brillance de tout instant, le jeune homme le polissant dès qu'il en a l'occasion. À l'instar de son réceptacle, la lame est d'une propreté parfaite, et brille de l'éclat de l'acier le plus pur révélant des origines nobles de la part de son propriétaire. Cependant, celui-ci étant amnésique -ou mimant extrêmement bien cet état-, ce seul indice ne s'avère pas suffisant pour reconnaitre en lui un descendant de la noblesse. Ainsi, ce n'est certainement pas son zanpakutô qui nous livrera ses secrets... La garde de son sabre, de forme circulaire, paraît à première vue être une simple pièce d'acier sans ostentation. Néanmoins, si l'on regarde sur ses faces plates, il est aisé de distinguer le symbole du taïji -le yin et le yang- gravé dans le fer, représentatif du caractère versatile du propriétaire de l'arme. En dehors de cette spécificité, la seule particularité propre au wakizashi de Dark est le médaillon en forme de "pique", représenté de la même manière que sur des cartes à jouer, rattaché au pommeau de l'arme par une chaînette argentée. Tous ignorent le symbolisme de cet ornement pour le moins intriguant, et nul n'est capable à ce jour d'en apprendre l'origine et la signification. Le propriétaire de l'arme, facétieux, répond simplement à ceux qui lui demandent la raison de la présence de ce symbole qu'il s'agit d'une décoration comme les autres. Le mystère au sujet de cet artefact reste donc entier.

|| Shikaï • Hakumei ||

C'est lorsque les mots "efface, Hakumeï" échappent aux lèvres de Dark que la libération s'effectue. Dès lors, la lame scintillante de son sabre revêt une teinte d'un noir absolu, quelque peu comme Tensa Zangetsu, laissant ainsi à son adversaire un indice pouvant le mener à deviner le pouvoir que renferme ce sabre d'un genre particulier. En effet, rien qu'à son nom, accompagné de la couleur qui devient la sienne lors de la libération, il est possible à celui poussant le mystérieux capitaine à désceller son sabre d'identifier sa capacité. Celle-ci, quelque peu singulière, consiste à changer la nature profonde du reiatsu de son utilisateur pour le changer en ténèbres, qui deviennent dès lors son arme. Capable de fondre sur leur proie comme mille lames acérées, de se saisir de l'ennemi ou encore de le broyer sous une pression titanesque, c'est un véritable festival de possiblité qui se livre à Dark une fois son zanpakutô élevé au stade de shikaï. Il en a d'ores et déjà tiré un éventail de techniques des plus vastes en se servant notamment de cette obscurité asservie comme ailes ou comme bouclier, mais sa variante préférée reste la simple rafale d'ombres dévastatrice, consistant en une décharge d'énergie pure modifiée par le pouvoir de Tenkeï de puissance équivalente au Shunkô de Yoruichi. Cette capacité s'apparente donc au Senbonzakura du capitaine Kuchiki, car permettant à l'utilisateur de mener une attaque sur tous les fronts, sans aucune faille, pour réduire l'adversaire en charpies. L'inconvénient en est un coût de reiatsu des plus conséquent, ce qui fait que son utilisateur ne peut l'utiliser que tant qu'il lui reste un tant soit peu d'énergie spirituelle. Bien heureusement, Dark étant un fin stratège, il n'a à ce jour jamais eu à désactiver son shikaï par manque d'énergie, parvenant toujours à triompher avant de son adversaire.

|| Bankaï • Shinra Tensei ||

Votre monde n'est qu'une illusion, un mensonge psychique. Vos sentiments, votre haine, et même la texture de vos cheveux ne sont que des songes créés par votre esprit malade, et votre logique n'est rien d'autre que l'écho des cris de votre âme se contorsionnant de douleur... Seule... Dans le vide et l'obscurité. Renvoie toute chose au néant originel, Shinra Tenseï." Voilà la phrase servant à libérer la pleine puissance du bankaï de Dark. La puissance libérée étant généralement dépendante de la longueur de l'incantation servant à déclencher la libération du sabre, il est indéniable que la force destructrice du bankaï du capitaine de la septième division est l'une des plus élevée parmis le Gôtei 13. Son zanpakutô se dissipe alors et forme un vortex, dont il extrait une lame nouvelle, d'une largeur et d'une taille démesurée. L'extrêmité de celle-ci n'est pas pointue mais carrée, ce qui fait l'une de ses particularités. Noire, elle porte sur le plat de la lame un symbole en forme de croix d'une blancheur immaculée.

Lorsqu'il en fait usage, il délimite un perimètre à l'aide de son reiatsu -limité à cent mètres maximum-. Tous ceux se trouvant dans la zone désignée se retrouvent dès lors enfermé dans un monde parallèle, qui, vu de l'extérieure, prend la forme d'une gigantesque sphère noire encerclée de deux anneaux d'une blancheur d'ivoire. Ceux-ci frapperont impitoyablement quiconque tentera de pénétrer dans la sphère en effectuant une rotation à une vitesse proche de celle du son qui leur permet de lacérer quiconque tente d'entrer dans l'univers généré par Dark. Par ailleurs, par le biais du même mouvement rotatif, l'énergie cinétique et la forte concentration d'énergie spirituelle qu'ils renferment leur permettent de dévier toute attaque dirigée vers la sphère ou eux-même. Ainsi, nul n'est en mesure de pénétrer dans la zone de combat créée par Dark.

Dans son enceinte, la première particularité à remarquer est que les couleurs et toutes lumières disparaissent,ne laissant qu'une vision en noir et blanc. Par ailleurs, les teintes s'en trouvent également inversée. De fait, les cheveux de jais du shinigami prennent une couleur blanche tandis que ses habits deviennent noir. Sa lame se trouvant à l'origine de ce phénomène, il est somme toute relativement logique qu'elle s'en voie également affectée. Elle devient donc d'un blanc lumineux tandis que la croix qui la décore se teinte du noir le plus sombre. Ce motif se fondra peu à peu dans la lame en reprenant sa couleur première, il est en quelque sorte le "sablier" du temps que peut passer Dark dans ce monde généré par son zanpakutô. Au-delà, il risquerait de ne plus pouvoir s'en extraire.

Le seul moyen de rompre le sort, hormis l'épuisement du reiatsu du jeune homme ou sa volonté d'en sortir, consiste à briser sa lame ou encore à le tuer, mais cette dernière option serait tâche si ardue que nous ne nous attarderons pas dessus. Il s'agit donc là d'une arme des plus délicates, aussi bien pour celui qui la manie que pour celui qui en est victime. L'intérieur de ce "monde" créé par Dark est totalement composé d'obscurité et ne laisse rien percevoir hormis ceux qui s'y trouvent. Le propriétaire du sabre peut apparaître et disparaître à sa guise, se fondant dans l'ombre et la maniant pour assaillir son adversaire de coups innombrables. Peu à peu, celui-ci verra sa force décroître, avalée par le bankaï qui se nourrit du reiatsu de tous ceux se trouvant à l'intérieur. De ce fait, il peut être maintenu très lontemps, ne dépendant pas uniquement de celui qui en fait usage. De plus, celui qui se retrouve piégé par ce bankaï verra ses cinq sens s'éteindre l'un après l'autre. L'ouïe, la vue, l'odorat, le goût et enfin le toucher se supprimeront un à un dans l'ordre précité, et enfin il trouvera la mort si ce n'est pas encore le cas au terme de la disparition de ses sens. Si toutefois ils parviennent à briser le sortilège qui les emprisonne, ils recouvreront leurs capacités, mais ne pourront en aucun cas récupérer le reiatsu absorbé par le monde noir. Ceci dit, ceux qui se trouvent ciblé par le bankaï de Dark sont les seules victimes des capacités de Shinra Tenseï, le propriétaire du sabre n'en étant nullement lésé si ce n'est au sujet des couleurs inversées. Se retrouvant dans un monde empli d'ombre qu'il peut manier à sa guise, il se trouve à n'en pas douter en position de force; de ce fait, il ne se sert de ce bankaï surpuissant que lorsqu'il se retrouve poussé dans ses derniers retranchements, ce qui n'est à ce jour arrivé qu'une seule fois, lors du combat destiné à élire le nouveau capitaine de la septième division. Son adversaire fût la première victime de cette technique, qui lui valut une grande partie de sa notoriété en tant que capitaine.

Il est à noter que ce bankaï est extrêmement éprouvant pour l'organisme de son utilisateur qui doit concentrer très fortement son énergie spirituelle pour le maintenir, ce qui fait qu'il peut en garder des séquelles si il venait à l'utiliser trop longtemps. De même, dix bonnes minutes s'écoulent entre la perte de chaque sens, et c'est au bout d'une heure au sein de ce monde que celui se trouvant en face de Dark trouvera la mort, si tant est que celui-ci est capable de faire durer son bankaï sur une période si longue. Les corps de ceux trouvant la mort à l'intérieur de cette sphère noire seront avalé purement et simplement par les ombres qui y vivent, qui se repaîtront de sa force spirituelle. Étant donné les risques encourus lors de son utilisation et la puissance démesurée -à la limite de l'incontrôlable- que dégage cette libération, Dark n'en fera usage que s'il n'y a vraiment aucune autre solution.

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|| Récit Biographique ||

Ah... Il est loin ce jour où, sous les lueurs d'argent éphémères du clair d'une lune pleine, un jeune garçon dévoré par la curiosité ressentit l'envie de visiter le seireitei sous le calme nocturne. C'était là un garçon comme les autres, tout ce qu'il y a de plus banal, si ce n'est ses origines nobles, descendant d'une des plus hautes familles de l'aristocratie de la Soul Society. Malheureusement, ses parents faisaient tous les deux partie des quarante-six bureaux, aussi n'étaient-ils que fort peu présents pour s'occuper de lui. Quand à ce qui est des domestiques sensés se charger de lui, il lui suffisait de leur verser un quelconque montant pour que ceux-ci le laissent agir à sa guise. Malheureusement ou heureusement, nul ne saurait le dire, mais c'est suite à l'un des soirs où il eut recours à cette ruse que sa vie confortable prit fin. En effet, ayant graissé la patte aux employés charger le garder et les ayant donc congédié, il avait crû bon d'apaiser l'insatiable curiosité qui l'animait en allant explorer chaque recoin du Seireitei, où ses origines lui avaient permis de vivre depuis son plus jeune âge. Seulement, en raison des événements s'y déroulant, il lui avait été strictement interdit de sortir pour éviter tout risque. En effet, l'accession de Zaraki Kenpachi au rang de capitaine par la mort sanglante de son prédécésseur de ses mains poussa ses parents à le cloîtrer définitivement chez eux tant qu'il ne serait pas en âge d'entrer à l'académie des shinigamis, bien qu'il fût déjà d'un niveau élevé en raison des cours particuliers que ses géniteurs lui avaient octroyé.

Croyant que le confort de leur demeure et les employés sensés y rester en permanence suffiraient à le retenir, ils siégeaient donc sereinement auprès de leurs quarante-quatre confrères, pensant que leur enfant n'encourait pas le moindre risque. Ceci dit, ils avaient oublié un facteur des plus importants; ce sont toujours les interdits qui attirent le plus... Particulièrement lorsque l'on est encore un enfant. Aussi, alors qu'il promenait dans le dédale de bâtiments composant le vaste domaine, s'émerveillant pour un rien, quelle ne fût pas sa surprise de percevoir de l'agitation dans l'un des bâtiments près desquels il passait. Ne remarquant pas le blason officiel du gôtei 13 en haut du bâtiment en raison de sa petite taille, il se risqua à passer le nez par la porte entrebâillée, jetant furtivement un oeil à l'intérieur, curieux de voir de quoi il retournait.

C'est ainsi qu'il fit la connaissance de Kurotsuchi Mayuri, se livrant à quelque expérience malsaine sans se douter de la présence de ce visiteur inopportun tandis qu'il disséquait, tranchait, modifiait, ôtait. Terrifié par cette vision digne du pire des films d'horreur se livrant à lui dans la souffrance et les cris de la pauvre victime, disséquée vivante, il esquissa un pas maladroit en arrière, à deux doigts de vomir. Malheureusement, ses getas se coincèrent dans la rainure de la porte et il trébucha, ouvrant celle-ci en grand et s'effondrant sur le sol de l'un des laboratoires secrets du capitaine scientifique. Trop déboussolé par ce qu'il venait de voir, il n'eut ni le réflexe ni la force de fuir, son esprit -aussi vif qu'il puisse être- étant brisé par la terreur que provoquait sur lui le capitaine de la douzième division. Bien qu'il supplia celui-ci de le laisser partir, il n'en eut que faire, étant justement en manque de cobayes à l'époque. C'est donc les larmes aux yeux que le jeune garçon que notre protagoniste était à l'époque subit la blessure du zanpakutô de Mayuri, sentant rapidement le poison qu'il contenait se répandre en lui en paralysant son système nerveux. Bien vite endormi et placé sur la table d'expérience du plus terrifiant des capitaines, il ne pouvait plus rien faire d'autre que de subir quelque expérimentation, livré au chercheur.

S'imaginant qu'il s'agissait là d'un gamin issu du Rukongaï, c'est sans scrupule que le capitaine Kurotsuchi lui vida la mémoire propre à son passé avec une déxtérité assez pointue pour ne pas toucher à son savoir et à son comportement. Suite à cela, il eut l'idée de tester sur ce jeune cobaye un dispositif expérimental de sa conception, permettant de décupler la production d'énergie spirituelle de celui qui s'en trouvait pourvu tout en augmentant exponentiellement son potentiel et ses aptitudes au combat. Son esprit vicieux le poussa alors à implanter également une puce dans le cerveau du jeune homme afin que celui-ci se laisse plus facilement sombrer dans la colère lorsque celle-ci le submergeait afin d'augmenter encore sa force en en faisant un véritable démon, s'inspirant pour cela de son pair Zaraki. À peine l'opération terminée, Mayuri fût demandé par le capitaine général Yamamoto, et n'eut donc d'autre choix que de se rendre là où on le demandait. Bien que peu enclin à laisser ainsi son nouveau sujet de recherches, il s'y résolut finalement bon gré mal gré, évaluant que les effets mêlés de son zanpakutô et des anésthésiques qu'il lui avait administrés suffiraient à le faire dormir le temps nécéssaire à son retour.

Malheureusement, Mayuri s'était trompé dans ses calculs comme rarement. Sortant de son sommeil forcé, le garçon, désorienté par les opérations qu'avaient subi son cerveau et perdu dans le laboratoire où il avait été délaissé revint à lui peu après le départ de celui qui venait de se livrer à quelques expériences sur sa personne. Cette fois-ci, les talents médicaux de Mayuri ne lui fûrent guère favorables; étant en parfaite santé malgré le traitement de choc qu'il avait subi, il n'eut guère de mal à s'évader malgré son état de désappointement, fuyant sans autre but que d'échapper à cet endroit qui, sans qu'il ne sache pourquoi, lui inspirait une peur incommensurable. S'échappant sans savoir où il allait, il finit par s'introduire dans une demeure dont la fenêtre était ouverte, tel un animal sauvage cherchant un abri le tant que ses peurs s'apaisent. C'est ainsi qu'il se retrouva nez-à-nez avec Jyuushiro Ukitake, lequel se reposait dans ses appartement après un accès brutal de sa maladie lors d'une réunion au sommet des capitaines.

Malgré la curieuse façon dont ils s'étaient retrouvé face à face et l'état de stress du garçon, il s'apaisa immédiatement en percevant l'aura du capitaine de la treizième division, comme apaisé par sa sérénité contagieuse. Pris de compassion pour l'intrus qui s'était introduit chez lui, il l'invita à s'installer, curieux de voir comment il était arrivé jusque chez lui et assez intrigué par ce jeune homme entré chez lui par un bien curieux moyen. Bien vite, il remarqua la curiosité du comportement du jeune homme qui lui décrivit de manière assez imagée son amnésie, semblable à "un grand vide là où ses souvenirs, ses émotions passées devraient trouver place dans son esprit". Assez étonné par la culture et la facilité d'expression du gamin, il finit par en venir à discuter de choses et d'autres avec lui, sympathisant avec ce jeune garçon sorti de nulle part. Celui-ci, se sentant assez bien en la compagnie de l'individu qui l'avait ainsi accueilli malgré les circonstances de sa visite, finit par lui demander de l'hébérger. C'est ainsi que, dans le plus grand secret, Ukitake accueillit notre protagoniste chez lui à l'insu de tous, à la fois par affection et par compassion pour le jeune homme.

Bien qu'il eut songé au départ l'hébérger de manière temporaire, au fil des jours, il s'attacha à Dark, tel qu'il s'était lui-même baptisé après avoir atteint le shikaï lors d'un entraînement avec Jyuushiro, celui-ci ayant remarqué que son protégé portait un zanpakutô à la ceinture et étant curieux de mesurer ses talents. Ainsi, il devint un peu comme un père pour le jeune homme, qui continuait de progresser jour après jour sous l'entraînement intensif qu'il venait quotidiennement demander de lui-même auprès de son instructeur. L'estimant plus que nettement aux normes, il ne jugea pas nécéssaire de faire passer son protégé par l'académie et introduisit une requête afin qu'il puisse entrer directement dans les treize divisions de recours. Une fois quelques tests passés et un combat d'expérimentation remporté avec brio par le jeune homme, fort de son entraînement avec l'un des plus puissant capitaines, il fit son entrée au sein de la septième division sous les ordres de Komamura Sajin. Ses pairs n'ayant pas connaissance des conditions de son entrée parmis eux, il fût accueilli comme tout autre au sein de sa division.

Il s'illustra nettement lors des missions, qu'elles lui soient confiées personnellement ou à l'ensemble de la septième, ce qui lui permit de prendre très rapidement du galon pour atteindre en un laps de temps restreint le poste de troisième siège, ne cessant pas pour autant de rendre visite à son tuteur en secret chaque jour pour bénéficier encore et toujours de sa compagnie et de son enseignement. Sa vie était certes assez banale en dehors de ces quelques spécificités, mais nous en avons tous, n'est-il pas? Tant est-il qu'il vivait sereinement au sein du Soul Society. Ce fût alors que bien des années après son entrée sous les ordres de Komamura des ryôkas firent irruptions dans le domaine, alors qu'approchait l'éxécution de Rukia Kuchiki. Bien qu'il n'ait jamais connu la demoiselle, le jeune homme éprouvait une certaine compassion pour elle, s'imaginant maintes fois à sa place et estimant que son crime ne méritait pas une telle peine. Aussi, c'est bien peu motivé et la mort dans l'âme qu'il alla faire face aux maléfices errants venus la sauver, mobilisé comme tous les autres. Bien que peu enclin à les affronter, il déploya sa pleine puissance, loyal à la Soul Society comme le voulait sa division. Mais il fut défait par Chad sans avoir pû rien faire, son simple shikaï, aussi puissant qu'il puisse être, n'ayant rien pû faire face au bras droit du géant.

C'est ainsi qu'il revint auprès de son maître une fois passé par la quatrième division pour faire soigner ses blessures légères, l'implorant à genoux de l'entraîner jusqu'à ce que mort s'ensuive s'il le fallait pour atteindre le bankaï. Il n'avait guère supporté d'être ainsi écrasé par la force du géant et voulait plus que tout devenir fort, aussi fort qu'un capitaine pour pouvoir vaincre et ne plus jamais souffrir la défaite afin de pouvoir protéger la Soul Society. Ukitake, devant ses supplications, n'eut d'autre choix que d'accepter, bien qu'il rechigna à maltraiter de la sorte son protégé. C'est ainsi que, au bout de 112 ans après avoir atteint son shikaï, il parvint à libérer son bankaï, quelque peu aidé par l'entraînement spartiate qu'Ukitake lui fit subir jour après jour jusqu'à lui en briser les os ainsi que par le générateur que lui avait implanté Mayuri.

Lorsqu'apparut la menace des arrankars, malgré ses nombreuses demandes plus motivées les unes que les autres auprès du capitaine général Yamamoto, il ne parvint guère à obtenir son accord pour se rendre au Hueco Mundo en compagnie des capitaines et officiers qui s'y rendaient, le vieil homme jugeant qu'un troisième siège risquait la mort en y allant aussi exceptionnelle que puisse être sa puissance. Malencontreusement, il ne pouvait guère dévoiler au doyen qu'il maîtrisait d'ores et déjà le bankaï, son mentor ayant posé à son entraînement la condition qu'il ne révèle sa maîtrise que lorsque ce serait réellement nécéssaire. Bien qu'il fût quelque peu réticent à utiliser une méthode de ce genre, il tenta de suivre en douce les capitaines mais fût pris sur le fait et jeté au cachot pour une durée d'un mois afin de calmer ses ardeurs. C'est ainsi qu'il assista, impuissant, à la dévastation de la Soul Society, ne parvenant pas à se libérer de sa geôle à temps pour épargner les nombreuses morts des plus coûteuses à la Soul Society. Malgré cela, il aida tout de même à repousser les forces du Hueco Mundo aussitôt qu'il eut brisé sa cellule et s'illustra une fois de plus pour sa vaillance au combat, fidèle aux principes de sa division.

C'est donc tout naturellement qu'il fût confronté à un autre membre de sa division semblant en mesure de réclamer le poste de capitaine de celle-ci lorsque le feu des batailles fût éteint. Le duel était certes déplacé au vu des nombreux morts qu'avait laissée la Grande Guerre au sein du Seireitei, mais il s'était avéré nécéssaire pour les départager. C'est ainsi que la confrontation débuta sous les yeux des capitaines ainsi que de l'ensemble des membres de la septième division, les deux combattants jetant toutes leurs forces dans la bataille dès le début de l'affrontement, connaissant chacun la valeur de l'autre. C'est durant cette bataille qu'il fût contraint de déclencher son bankaï pour la première fois, libérant sa puissance devant les yeux ébahis et intrigués des spectateurs. Il eut ainsi raison de son rival et acquit incontestablement le titre de capitaine de la septième division, selon les termes établis avant que le combat n'ait lieu. Aujourd'hui encore, il se permet de rendre quotidiennement visite à son senseï malgré les responsabilités qui l'occupent. La notoriété ne l'a guère changé, si ce n'est peut-être en accentuant encore son sérieux et en approfondissant son sens de la loyauté.

Malgré cela, il ignore toujours la présence du générateur et de la puce dans son corps, lesquels sont indétectables peu importe le moyen utilisé. De même, ses origines lui restent toujours inconnues, ses deux parents ayant été massacrés par Aizen jadis... Se souviendra-t-il un jour?...

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